dimanche 5 septembre 2010

En images













































































Mes dernières lignes d'un journal de route plus que dodu.

97 jours après avoir quitté le seuil de chez mes parents, me voilà de retour. Le Malawi n'est pas chez moi, je n'y retournerais pas après deux ou trois semaines de vacances. Bien que difficile à admettre, c'est fini. Seul mes pensées me transporteront encore là-bas. Mes temps conjugaux doivent changer - le présent devenir passé, mon journal de route va prendre place sur l'étagère, mon sac de couchage dans un coin de ma chambre... tout s'arrète brusquement. J'éteins mon téléphone, Colas m'a envoyé un message. Oui, je suis bel et bien jeté dans cet antre infernal du retour et de ces trois mots absurdes que les gens ne peuvent s'empécher de prononcer : c'était comment ?

dimanche 22 août 2010

En chemin

Je travaille avec la police mais je ne suis pas policier. Mais, en soit, tu fais quoi reellement ? Tommy finira par m'avouer a la descente du camion : il est policier en civil, un metier ou on se fait beaucoup d'ennemis et peu d'amis.

Le soleil se couche et je suis toujours la, en train de tourner dans la ville sans trouver de lieu pour dormir ce soir. Tu peux aller demander a l'hopital me dit un homme, actuellement en visite chez sa tante ou la maison est petite mais la famille nombreuse. De nombreuses meres attendent leurs enfants souffrant dans les bras. Je n'ose pas m'aventurer sur ce terrain de detresse alors je continue de marcher. Cette homme qui coupe du bois est policier m'indique un jeune homme. Il me conduira jusqu'une maison ou vivent 1 allemande etudiante aux etats unis et deux malawites de lilongwe. Elle est en doctorat d'economie et revient tous les ans depuis son master pour faire des sondages dans le district de Ntchisi. En ce moment, les villageois sont intervieves a propos de leurs maisons en echange d'un savon. Revenir trois fois de suite quand on est blanc, c'est a chaque fois devoir racheter assiettes, matelas et compagnie pour les deux malawites. Les choses disparaissent mysterieusement pendant son absence.

Edouard se mets en route pour Wimbe, histoire d'en savoir un peu plus sur son tabac qu'il a envoye a la vente. Je cherche un village un peu plus loin. Il me suis sans savoir pourquoi et finira par aller travailler seulement l'apres midi. Je vais mentir et dire que j'ai eu du mal a obtenir le numero d'immatriculation du camion me dit-il.


Les gens se pressent dans le bureau. Ou est Harrington ? Dans les environs.
Alors, je quitte internet et mes histoires sans lien.

Le couchsurfing le plus beua du monde


Harrington travaille au ministere de l'agriculture (Une belle decouverte au moment de la rencontre). Son travail : enseigner aux agriculteurs des techniques de conservation des sols et d'agroforesterie. Vendredi, il n'y avait pas vraiment de travail. Les reservoirs de fuel ne sont jamais suffisament plein pour se rendre dans les champs tous les jours alors parfois, le travail est de divaguer sur internet !
Son frere Douglas, passione d'histoire, l'etudie a l'universite de Mzuzu. Son reve : venir faire son master en Europe, la ou les opportunites d'etudes sont plus grandes et la surtout ou les monuments historiques sont en nombre. Il m'entraine voir un cimetiere des soldats anglais morts pour le pays lors des guerres mondiales. 18 stelles blanches, clotures avec un grand portail... L'endroit est important pour lui. Je me devais de le voir. Je sourirais et apprecierais la promenade cependant.

jeudi 15 juillet 2010

Auto-stop

La route est longue entre Balaka et Mua ou je dois retrouver mon couchsurfeur dans deux jours. Moses et son pere me prennent sur leur velo, ils produisent des tomates qu'ils vendent a Balaka.
Gregoire m'accompagne ensuite un bout de route. Il est futur instit et repart demain pour Lilongwe. En attendant, il va chercher des diplomes. On se separe et se retrouve un peu plus tard. Le soir commence a tomber alors ma question tombe : puis-je dormir chez toi ? suivi de la sienne, traditionelle : tu connais la nourriture malawites, le nsima ? oui oui, j'aime ! Bon ben ok. Son pere produit quant a lui du tabac, divers animaux et des eponges vegetales.
Il me donnera comme conseil d'arreter une voiture, style gros pick up, et de demander pour faire un bout de route. Ils sont riches, ils accepteront. Le lendemain, j'essaie. La deuxieme voiture s'arrete. Mapuko traverse le pays, Blantyre-Mzuzu, pour vendre une voiture. Il n'a pas de plaques d'immatriculation, ni de vignettes alors au barrage policier, il me dit : tu es la proprietaire de la voiture si ils posent une question, je n'ai pas le droit de prendre de passagers autre. On passera sans soucis et reprendra la route, le compteur oscillant entre 140 et 160 km/h, le klaxon retentissant a chaque village pour que les gens s'ecartent : une voiture passe, ce n'est pas tous les 5minutes alors on vit sur la route !
Il me deposera sur la route. Je continuerais a pied. Demandant mon chemin a deux hommes cuisinant sur le bord de la route, on terminera assis en cercle sur un morceau de briques, autour d'une bassine de nsima. L'un d'eux achete du coton pour Great Lakes Cotton Company, une usine de Balaka. Je reviendrais pour lui poser plus de questions demain.

Il y a quelques jours, je deprimais de mon sujet d'etude. Je ne rencontrais pas de paysans, je n'arrivais pas a travailler dans les champs... J'hesitais a changer de sujet mais la terre est ronde, la roue tourne toujours. Mon sujet, je l'aime finalement vraiment beaucoup !

(En ce moment, je suis dans un des lieux touristiques a souhait du Malawi, voyant des familles d'allemands et d'hollandais avec enfants en vaccances ici. Mais que font-ils comme boulot ? )

++

dimanche 11 juillet 2010

Petit week-end

Balaka, petite ville de campagne sans vraiment de route, ou les velos ont remplace les bus, ou le marche est incroyablement grand, ou les gens sont sympathiques et si seulement les enfants pouvaient ne pas crier "ciao" en me voyant, se serait encore mieux.

Samedi, une scie a la main, j'apprend la menuiserie. Les gens demandent un contour de porte, une table, 4 petits tabourets..., attendent quelques jours et repartent le lit sur la tete jusqu'a leur maison.
Dimanche, un pinceau a la main, me voila en train de terminer le tableau de carres inventes par Descartes pour un professeur. Une echoppe est specialisee en peinture : tableau, velo, plaque d'immatriculation pour ces derniers, maisons, pancartes de magasins... tout y passe.

Derriere un bar, un tournoi de flechettes a lieu. Il y a 5 equipes dans le sud du Malawi. Aujourd'hui, Blantyre affronte Balaka, ces derniers perdent. C'est un poil de chat ennuyeux. Les bouteilles de biere circulent. On est dimanche, jour reserve au seigneur le matin et a la biere l'apres-midi.

Et le soir, moults gens sont arrives pour manger. Le dimanche soir, on se retrouve, a l'italienne, pates (aliment de luxe ici, un peu moins de 1 euro pour 200gr!!!) et glace au menu, mais je suis cote anglais, tout va bien. Pour une fois, je ne me sentirais pas seule alors que l'on est dix a table. Oui, parce que c'est bien beau de se pointer deux fois par semaines pendant 5 ans en cours d'italien, de reussir a avoir par on ne sait quel miracle 13 au bac, pour finalement, deux ans plus tard parler d'avantage l'espagnol, langue que l'on a apprit sur le tas un an plus tot, tribulants en Amerique du Sud et langue que l'on a pas choisi au milieu de son college parce que l'italien, c'est l'italie ; l'espagnol, c'est l'espagnol et l'amerique du sud mais ce dernier est loin, je n'irais jamais ! Tssss.

J'arrete de divaguer, demain je reprends mon sac : a pied au Malawi ! J'avoue ne pas avoir vraiment envie de marcher mais bon, zou, c'est le jeu ma pauvre lucette et puis, c'est rigolo le soir quand il faut trouver un lieu pour dormir ^^.
Sinon, la, c'etait le fun internet dans ma mission italienne mais apres c'est termine jusque dans pas tres longtemps. Mua est pour bientot, une autre mission avec un ethnologue-artiste qui etudie les chewas, je sens que sa va etre sympa ! Et puis, et puis, "I will see", phrase que je repete au moins trois fois par jour quand on me pose des questions sur ou je vais dormir le soir, ou je serais demain, dans trois jours... "I will see" !!!

++ les amis (si certains passent de temps en temps, sinon tant pis, ca me fait plaisir d'ecrire !)

vendredi 9 juillet 2010

Se lever de bonne heure, voir tous les choses echoues parce que ce n'est pas ce qu'on pensait ou parce que le chichewa, ce n't pas facile a comprendre. Arriver a se demander pourquoi on est la, vouloir repartir dans le sud, se dire que trois mois cest long et puis, parce que la roue tourne toujours, rencontrer quelqu'un, papoter, apprecier le moment, rencontrer une deuxieme personne et finalement, retrouver le sourire.
Et meme si les gens ne parlent pas tous anglais, meme si je ne peux pas me fondre dans les champs, meme si ce n'est pas ce que j'esperais d'un point de vue agricole, le Malawi est un tas d'autres choses et je ne desespere pas de partir un matin une beche a la main.
Et oui, car au malheur desespoir, la seule personne rencontree jusqu'a present qui aurait pu m'amener dans son jardin et decede il y a un mois d'un accident entre une moto et un velo. ;(
Mais au fond de moi, je voulais seulement me laisser transporter par la Malawi, apprendre tant sur l'agriculture, que sur la cuisine, le travail du bois, la philosophie, la culture ou comment on fabrique des briques alors, c'est happy !!!
++

(Je m'en vais manger, ici on mange tot, on va dormir vers 21h et on se leve vers 5h30.)

Edit : Et si un Z passe par la et pourrait me dire qui a recu le prix Zellidja et le prix Jean Walter cette annee et pour quels voyages, ce serait avec plaisir que je lirais son commentaires. (c'est pas pour ca que je ne lis pas les autres ^^)

jeudi 8 juillet 2010

De Balaka

Partir avec un pantalon beige, decouvrir la terre rouge, laver ses vetements comme on peut, laisser une trace et ne plus arriver a faire accepter au gens que oui, je lave mes vetements a la main toute lannee mais que chez nous, la terre rouge indelibile sans une bonne technique de lessive, on ne connait pas.

Rencontrer un belge parlant francais mais discuter en anglais.

Marcher 80km sur des chemins de terres, voir une grande riviere comme un lac de loin, apprendre que le bateau n'est pas tout le temps s'approcher le lendemain et s'appercevoir qu'une barque relie regulierement les deux berges distantes de 30m.

Observer un chien accroche a une chaine, traine sur le bateau, se prenant les pattes dans la roue du velo et son maitre tirant la chaine vers le ciel en riant. Comprende que oui, ici on n'aime pas les chiens. Ils ne sont que protection.

Prendre sa douche a la lueur d'une bougie et verser des gobelets d'eau chaude sur son corps refroidi par la brise du soir.

Voir un enfant manger une souris grilles, decider de faire de meme et apprecie le gout meme si c'est deguelasse.

Se voir offrir un bout de foie comme morceau de viande, etre polie et se consoler en voyant les morceaux immondes de son voisin.

Casser sa brosse a dent en l'essuyant (oui, cest possible), perdre un T-shirt puis un couple ongle (et decouvrir la lame de rasoir) et enfin dechirer son pantalon sur 30cm en montant sur un velo et ne pas trouver sa triste (sauf pour le t-shirt quand meme).

Rencontrer un gars nous disant qu'il revient de Zomba, dire que l'on s'y rend le lendemain, demander ou on peut dormir gratuitement, se voir passer le numero de telephone de la tante, pousser la porte de la maison, se voir preter un lit par la fille aine qui dormira dans le canape et decouvrir une famille toujours souriante, apprendre quelques peu le chichewa, les ecouter chanter du gospel, les suivre a l'eglise et a la messe bilingue qui durera 4h30 plutot que 2, apprendre la cuisine, entendre "she is my first born", passer 5 jours genials et repartir sur la route sans jamais oublier.

Penetrer dans une prison, se voir demander ou on habite, se faire accompagner par Ethel (la tante), la voir expliquer en chichewa que non, je ne fais pas partie d'un gang, que je n'ai pas envie d'attaquer la prison et dire aue si il se passe quelque chose, ils peuvent venir la chercher pour l'emprisonner et le comprendre plus tard quand elle me l'expliquera en anglais.

Avoir enfin internet pendant un temps indetermine et decouvrir que la traduction francaise de cassava est manioc.

Etre accepte en L2 d'anthropologie, avoir sa chambre au crous et se dire qu'on a bien fait choisir de rester jusque debut septembre.

Visiter une usine de cotton, rentrer sans problemes, parler religion une heure durant et puis faire de meme dans l'usine chinoise, devoir prouver ne pas etre journaliste, marcher au pas de courses et se voir mettre dehors sans avoir le temps de finir la discussion entame avec son guide malawite sous la surveillance d'un chinois parlant un anglais sans articuler.

Aprendre que sa maman a fait la publicite de Zelldija et a defendue les producteurs de coca bolivien, se rappeler de son premier voyage et de tout ce qui l'a precede et se dire que oui, c'est vraiment veridique : les parents changent entre les deux voyages.

Rencontrer des baobabs sur le bord du chemin et se sentir petit a cote.

Arriver dans une mission, se retrouver attable avec une fourchette et un couteau dans les mains, se sentir perdue et attendre le lendemain midi pour manger un nsima sur le marche.

Manger avec 10 italiens parlant leur langue, se sentir seule et trouver refuge sur internet.

Decouvrir le warm heart of Africa (coeur chaud de l'Afrique), apprecier et se demander comment on a pu avoir peur de se jetter sur ce continent.

jeudi 1 juillet 2010

AAAARRRRGGGGHHHHH, bonheur !!!!

En direct de la prison de Zomba ou ici les prisonniers cultivent afin de faire quelque chose etdetre en autosuffisance. le commandant chef nest pas la, il reviendra peut etre lundi. Je ne sais pas si je vais pouvoir rester bien longtemps chez la tante dun gars rencontre a Blantyre juste avant. Enfin, je verrais bien.

Je reviens d'une semaine a Blantyre chez Mark et puis de deux jours a Thondwe chez sa soeur a dormir sur une nate de paille au milieu des bestioles de mais, des fourmis et des souris. Vive le duvet !!!

Petite experience : ici, les gens sont tres religions. Je n'ai toujours point eu le temps de me pointer a une messe pour voir mais je suis allee dans une hutte dans la montagne, prier avec les rastas. Beaucoup d'hommes, quelques femmes et enfants, des paroles en chichewa, quelques en anglais, des chants, des gens qui rentrent limitent en trans priant au plus profond d'eux... c'est a vivre :)

Bon voyage a tous ceux qui s'appretent a partir.

Et pour celle qui veut savoir : les gens ne veulent pas me voir marcher, non pas que cest dangeureux mais ici on ne marche que si on ne peut pas se payer le bus et pas sur des longues distances ou si vraiment on doit se deplacer et qu'on est vraiment pauvre mais cest vraiment rare. du coup, ils veulent moffrir le bus. cest comme marcher pied nus, si tu as des chaussures tu te dois de les mettre !!

(Plus que deux mois, snif ;( ;( ;( )

++

vendredi 18 juin 2010

En vrac

une descente vers le sud ; une nuit chez mon voisin de bus ; passer d'un gros fauteuil a une natte de bambou ; un debut de marche ; une porte ouverte par Paul ; une semaine sous "tente" dans le jardin d'une gusthouse ; passer de est ce qu'on peut avoir des rapports sexuelles par internet avec une fille au Etats Unis a enregistre moi maintenant sur facebook ; du the noir ; des frites et oeuf au petit dejeuner ; des n'sigma partage ; 50km en une journee ; un moment assis sur leporte bagage dans d'un velo ; un tour dans une remorque de tracteur ; de la pluie au Mulanje ; une nuit dans un hotel assez luxueux ; moults rencontres ; un refus d'une ato ecole stop ; des noix de madmeia ; des fruits de la passion ; une pratique de l'industrie agro alimentaire manuelle ; une etoile filante ; un apprentissage de la cusine malawites ; pas souvent dinternet ; une ampoule sur la plante de pied ; une rnecontre de vrais rastas et moults encore. ils attendent l'ordinateur, je suis dans le bureau d'une grosse ferme de the mais le travail m'est pas consequent donc on parle beaucoup et ils hallucinene tde ma vvitesse de frappe alors que cest un clavier anglais !
++

lundi 7 juin 2010

Moni, muli bwanji ?

Je pars de la capitale insessament sous peu, le temps qu'ils me traduisent une lettre de recomandation en chichewa. J'y aurais passe quelques jours, rencontre des gens divers, goute au n'sigma, a la biere local, a la boisson de mais, appris le bao, rencontre quelques personnes... Pour le moment, un bon nombre de personnes parlent anglais et ils ont un bon accent (pas comme l'irlandais avec qui j'ai petit dejuene et qui m'invite a Mua !)
Camper dans la campagne se revele etre fort dangeureux : une jeune fille blanche est forcement riche et le Malawi est pauvre (meme si la vie est chere...). Je trouverais donc refuge chez les policiers, dans les couvents, les missions (comme hier soir) ou chez les chefs de village (une petite idee de l'irlandais, et d'ou la lettre en chichewa). Et ici, tout se sait. Je ne serais pas discrete. Tout le monde vit dehors et rester sur le bord des routes jusque 20h afin de profiter de la lumiere des voitures !

Je m'en vais donc vers Blantyre, Thyolo, Mulanje, Mayaka vers Phalombe, Zomba, Balaka et je continuerais ma route jusque dans le nord.
L'internet marche assez mal et est plutot cher. Ici, dans un centre de missionaire, ils l'ont chez eux :) mais sinon, je ne passerais pas souvent par ici.

Pour ceux qui partent en Afrique, prenez un telephone avec vous (et debloque). Le seul moyen de communication est la carte sim. Les telephones publics sont encore plus rares qu'en France !

Tuanamama !

jeudi 3 juin 2010

Une arrivee assez champetre.

A l'aeroport de Adis Abada (Ethiopie), j'echange quelques mots avec une canadienne. Je la retouve a l'aeroport de Lilongwe. Stephanie vient rejoindre son copain, Clement (un contact que j'ai avec interaide) pour deux mois. Apres une longue discussion avec un taximan, je monte dans leur 4x4 direction le siege de l'association ou ils me laissent. Je vais ce soir chez une couchsurfeuse, Patricia, que Patrice, un expatrie, connait. Il m'amenera en 4x4 ce soir chez elle.
En ce moment, ils travaillent tous et moi, je divague.

Une arrivee que je qualifirais de douce mais j'avoue etre un peu trop entoure d'expatrie pour le moment, enferme derriere ce haut mur surplombe de barbeles...

(Je ne participerais au Premier pas de l'aventure en octobre. La feuille de coca est un sujet qui sort de ce qu'ils ont l'habitude de presenter et ils ont d'autres personnes qui vont parler de la Bolivie.)

mardi 1 juin 2010

Histoire d'un trajet...

Mon feutre, tout beau, tout neuf qui tombe par terre au premier peage et se fait exploser par la roue d'une voiture m'ayant refusee. Pour une fois que j'en avais un qui ecrivait...

Olivier, l'electricien stephanois s'en allant a nantes pour travailler cette semaine.
"Vous avez votre permis ?
Oui.
Vous n'avez pas envie de conduire un peu ?
Euh, une camionette pas vraiment."
On s'arretera finalement boire un cafe !

Laura, ma couchsurfeuse de Saint-Omer en stage chez Bonduelle. On fera un gateau qui sera bien dore comme on pourrait dire. La joie des mini-four !

Ce gendarme qui me regarda longuement au peage de Saint-Omer avant de s'approcher pour me voir monter dans une voiture qui s'en va pour Calais. Je l'ai vu venir !!!

Jan, un hollandais en route pour l'ouest de Londres, qui s'arreta juste devant l'embarcadere pour m'accepter dans sa voiture, sans savoir si son ticket une voiture une personne marche pour une voiture et deux personnes !
"Puis-je me permettre de vous offrir un cafe dans un pub ?
Euh, oui. Pourquoi pas !" (d'un autre cote, je n'aurais pu refuser telle qu'il tourna sa question.)

"Les toilettes sont par la", me dit-il. Je m'enfonce dans le couloir : les cuisines, le placard a balai, la reserve. Je remonte. Une dame me demandera : "Euh, vous etes clientes ou du staff ? Seulement une cliente. Les toilettes sont de l'autre cote du pub." Oups
Il me deposa finalement a l'aeroport.

Mais, comme une journee seule dans un aeroport, c'est assez deprimant. Je m'en vais au nord de Londres, chez Tim. Une tente m'attend dans son jardin. Il y a deja 2 couchsufeurs dans le clic-clac, un dans le canape et un par terre. L'appart deborde.
Il s'en va dans sa chambre, les deux polonais parlent leur langue, l'allemand et l'australien sont a un concert de rock... je me retrouve sur Internet pour m'apercevoir que Patricia me propose de dormir chez elle a Lilongwe ! Parfois, il est bon de se retrouver "seule" quand on ne le voulait surtout pas...

(Et, desole pour les accents : la langue anglaise ne les connait pas ! :( )

mardi 25 mai 2010


Zou, j’ouvre un blog, peut-être au fond pour éviter d’écrire trop de mails, pour que toutes les personnes qui m’importent un peu (ou beaucoup) ne me pensent pas morte et puis, pour ne pas faire comme l’année passée (afin d’avoir trois raisons) : un mois en Bolivie autour de la feuille de coca alors je vous interdit de me dire que la coca est une drogue, sauf si vous voulez un monologue de 124 minutes concluant par « si la coca est une drogue, pourquoi mangez vous les graines de pavot sur votre pain ? ».

Bref, ce voyage fût et aujourd’hui, il est temps de faire place au Malawi (Pour les géographes ignorants que je rencontre bien trop souvent à mon goût, sachez que le Malawi est un petit pays d’Afrique australe, entouré du Mozambique, de la Tanzanie et de la Zambie. Pour les tenaces qui voudraient en savoir un peu plus, les Malawites parlent anglais et chichewa, plongent leur pied dans le lac Malawi, classé troisième du continent par sa taille et leur capitale se nomme Lilongwe.), à mon sac, à mes jambes (oui à pied. Et les animaux ? Vous pensez vraiment que les lions et les éléphants se promènent, reniflant l’enfant marchant vers l’école, se cachant entre les plants de maïs et surgissant de derrière le tas de bois. Sachez dorénavant que ceci n’existe que dans les histoires que vous lisiez votre maman quand vous étiez petit.), à ma bâche (et pourquoi pas une tente ? Peut-être parce que c’est cher et surtout, c’est lourd. Mon dos devra encore supporter toutes mes lubies pendant 60 ans ! Et les animaux, les vers de terre, les serpents… : ils ne demandent qu’à être tranquille !), à ma boîte d’aquarelle (merci Gaby et ce magnifique chalet de Manigod), à mon sourire et à ces 97 jours qui m’attendent (Si longtemps ? Estimez vous heureux que ça n’en soit pas 1246 ! ).

Sur ce, j’essaierais de venir de temps à autre sur ce site internet. Je pensais ne jamais en faire un, le manque d’envie d’étaler ma vie sur Internet demeure même si moult choses poussent les gens à le faire (enfin, là n’est pas la question) mais il est vrai que cette création reste pratique. Enfin, on verra…

Départ le 31 mai direction Londres, arrivée au Malawi le 3 juin : YATTTAAAA !!!

Juste une dernière chose avant, la quintessence de ce projet : ZELLIDJA !
Pour ceux qui auraient le malheur de ne pas connaître, je n’aurais que quatre mots : vous ratez quelque chose !
(mais soyez heureux de votre connexion Internet, elle peut vous sauver : http://www.zellidja.com/)



Et, pensez que c’est une hallucination de votre part si l’orthographe ou la subtilité du mot choisi pour m’exprimer vous agresse les yeux. Le temps me manquera forcément pour effectuer le choix le plus juste, harmonieux et agréable des multiples lettres formant mes propos. Je vous en serais reconnaissante.

Bon été à tous !